L’endométriose est définie par la présence de muqueuse endométriale (glande et stroma endométrial) en dehors de la cavité utérine (2). L’endométriose dite « interne » est définie par l’invasion de glandes endométriales et de stroma au sein du muscle utérin, le myomètre. L’endométriose dite « externe » est définie par la présence de glandes endométriales et de stroma en dehors de l’utérus.
Depuis 1991, il est admis que l’endométriose externe est divisée en 3 entités bien distinctes qui peuvent coexister ensemble ou séparément (3):
L’endométriose peut être soit asymptomatique, soit être responsable de 3 grands types de symptômes :
L’importance des symptômes peut considérablement varier entre les patientes, ou encore selon la localisation, et l’intensité des symptômes n’est pas nécessairement liée à l’extension ou l’importance de la maladie (2).
Il est important de garder à l’esprit que les différentes formes d’endométriose peuvent coexister ensemble ou séparément.
L’endométriose dite interne ou adénomyose est caractérisée par la présence de glandes endométriales et de stroma au sein du muscle utérin (myomètre).
L’endométriose péritonéale, ou encore appelée endométriose superficielle, est caractérisée par la présence de glandes endométriales et de stroma à la surface du péritoine.
L’endométriose ovarienne est caractérisée par l’invasion de l’ovaire par des glandes endométriales et du stroma (théorie de la métaplasie coelomique).
L’endométriose profonde est caractérisée par la présence de lésions indurées et nodulaires composées de muscle lisse envahi de glandes endométriales et de stroma.