La kystectomie ovarienne consiste à séparer manuellement la paroi kystique du tissu ovarien (14). Comme expliqué plus haut, il n’existe pas de plan clivage (séparation) entre les 2 et la kystectomie a pour effet de retirer également la partie fibrosée entourant le kyste d’endométriose.
Cette technique a comme conséquence majeure d’affecter la réserve ovarienne de manière irréversible. En effet, l’absence de plan de clivage conduit à des saignements plus fréquents au niveau du cortex ovarien, obligeant ainsi le chirurgien à utiliser la coagulation bipolaire, ce qui a tendance à affecter la vascularisation de l’ovaire (14).
De plus, des études antérieures ont largement démontré que 60 à 75% des prélèvements de kystectomie ovarienne pour endométriose contenaient des ovocytes à l’analyse histologique (14). Cependant, cette technique chirurgicale est associée à un moindre risque de récidive. Le CEC la conseille donc plutôt en cas d’absence de désir ultérieur de grossesse. En cas de désir de grossesse, d’infertilité ou de désir de maintien de la fertilité, d’autres techniques opératoires sont disponibles et proposées par le CEC.