La résection rectale consiste à réaliser l’exérèse complète du rectum, atteint par l’endométriose profonde, et de réaliser une anastomose colorectale (19). Le CEC a recours à cette technique uniquement en cas de sténose majeure (15). Cette circonstance s’est produite dans une trentaine de cas de notre série de 3190 patientes (17) et une seule fois sur une série de plus de 700 patientes porteuses d’une lésion de plus de 4cm.
Cette chirurgie radicale est, par contre, associée à un taux nettement plus élevé de complications post opératoires sévères (19).
En effet, plus de 10% des patientes opérées de résection rectale présentent une fistule recto vaginale corrigée par stomie et ce risque peut augmenter jusqu’à 18% en cas de lésion situées au niveau du bas rectum, proches de la marge anale (21). Cette chirurgie nécessite également des dissections plus étendues pouvant aboutir à des lésions neurologiques entraînant des difficultés de vidange de vessie. En effet, de nombreuses études décrivent le recours à un sondage vésical définitif dans 10% des chirurgies (19).
C’est la raison pour laquelle le CEC n’a qu’exceptionnellement recours à ce type de chirurgie.